De nos jours, on peut s’offrir tous les styles de coiffure grâce aux extensions capillaires naturelles. Des ondulés aux lisses extrêmes en passant par les frisés, celles-ci permettent à toutes les femmes de suivre les tendances du moment. Quoi qu’il en soit, l’efficacité de cette alternative repose surtout sur la méthode choisie. La suite de cet article va révéler les différentes techniques de pose de tissages naturels avec les étapes à suivre.
La demi-tête
Si l’on souhaite gagner en longueur et en volume, le tissage demi-tête est le type d’extension à choisir. Comme son nom l’indique, cette technique consiste à tresser la partie arrière de sa crinière par laquelle la bande de tissage sera fixée à son tour. Mais avant de procéder à la pose, il est important de bien évaluer son type de cheveux et d’en trouver le tissage compatible. C’est la règle principale à respecter si l’on veut que le résultat soit vraiment aussi éclatant que naturel.
Pour bien s’appliquer, on doit commencer par marquer la partie à tresser. D’après les spécialistes, il est préférable de partir entre le front et le haut des oreilles. Une fois cela terminé, la partie supérieure doit être isolée à l’aide d’un élastique ou d’une pince à cheveux. Avec les cheveux restants, on doit réaliser des tresses plaquées de manière à faciliter la pose de l’extension capillaire. À l’aide d’un fil et d’une aiguille, il ne reste plus qu’à coudre le tissage naturel sur les tresses.
Pour que cette coiffure puisse être maintenue, il est conseillé d’utiliser un peu de cire pour le placage.
La fermée
Contrairement à la technique précédente, le tissage fermé consiste à couvrir toute la crinière de tresses plaquées. Celle-ci relève alors d’une application relativement ardue, surtout au niveau de la finition. Mais toute la difficulté de pose repose sur l’ignorance des étapes à suivre. Cette méthode est surtout destinée à celles qui disposent d’une chevelure courte ou pauvre. Certaines optent également pour celle-ci afin de dissimuler la dissymétrie affichée entre leurs vrais cheveux et l’extension.
En tout début, il faut réaliser des tresses plaquées sur l’intégralité de sa crinière. C’est sur ces dernières que les tissages vont se poser. Mais, pour que le rendu puisse refléter un effet naturel, le mieux est de poser un lace front afin de dissimuler les éventuelles irrégularités. Une raie invisible est aussi sollicitée si l’on veut bénéficier d’un meilleur résultat.
L’ouverte
La technique du tissage ouvert quant à elle consiste à laisser quelques mèches naturelles s’exposer à l’avant de sa crinière. Ici, l’objectif est surtout de combler le manque de volume. Quoi qu’il en soit, il faut que ses cheveux puissent bien se confondre avec l’extension naturelle choisie. Et ce, tant au niveau de la couleur ou de la texture. En général, seules quelques bandes de tresses sont ajoutées à la chevelure.
Avant de s’appliquer, il est important de mettre en tête que pour un tissage ouvert, ce sont les cheveux naturels qui doivent terminer la coiffure. L’extension est à intégrer à l’intérieur pour faire gagner en volume. Dans cette optique, on isole les parties non concernées. Après avoir tressé la zone à enrichir, il ne reste plus qu’à coudre le tissage. Il est également possible de procéder à l’aide d’une colle si l’on a utilisé un « lace wig ».